Du pain sur les quatre planches pour le défunt Raymond Soulier, activiste résolu : fantômes, vampires, zombis, banshees, croque-mitaines… les morts vivants se multiplient. Car une catastrophe frappe le Disque-monde : la Mort est porté disparu (oui, la mort est mâle, un mâle nécessaire). Il s’ensuit un chaos général tel qu’en provoque toujours la déficience d’un service public essentiel. Tandis que dans les champs d’une ferme lointaine, un étrange et squelettique ouvrier agricole manie la faux avec une rare dextérité. La moisson n’attend pas…
Terry Pratchett si vous ne connaissez pas c’est de la fantasy haute en couleur.
Les mages sont assez médiocres en magie, mais forts en agapes. Le bibliothécaire de l’université de magie est un orang-outan.
La ville d’Ankh-Morpork fourmille de nains, de trolls, de voleurs. La magie la plus folle est partout.
Et la mort est personnifiée. C’est un squelette qui prend son rôle à coeur.
Dans Mortimer, elle avait trouvé un apprenti et pris quelques vacances.
Ici elle va mourir.
D’un côté, tout va de travers sur le disque-monde. La vie s’immisce partout même dans les objets du quotidien.
D’un autre côté, la mort découvre le temps, le temps qui lui reste.
Cela donne un roman fou, comme d’habitude. Mais c’est surtout un moyen au travers d’anecdotes et de comparaisons irrésistibles de nous interroger sur le sens que l’on donne à la vie.
J’ai beaucoup aimé l’émotion finale et les mages ont été délicieusement pathétiques.
Encore un bon disque monde. Je prévois juste une petite pose jusqu’au prochain.
Pourquoi ? J’apprécie mieux le côté burlesque du disque-monde après quelques lectures moins folles.
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Cet article "Les Annales du Disque-Monde, Tome 11: Le Faucheur" est paru en premier sur Post Tenebras Lire