Quel bonheur de retrouver Keigo Higashino pour un nouveau polar.
Le décor : Un quartier de Tokyo (Nihonbashi) qui a gardé ses petites échoppes.
Le crime : Une femme a été étranglée non loin de là dans son appartement.
Le temps : Tokyo aujourd’hui juste avant la saison des pluies.
L’enquêteur : Un policier bien singulier, qui investigue très minutieusement.
Son enquête l’emmène de commerce en commerce pour tenter de trouver qui aurait pu commettre le crime.
On découvre, avec une grande tendresse de l’auteur pour ses personnages, des hommes des femmes des familles (car il est beaucoup question de relations familiales) qui sont toutes liées.
Le quartier est petit.
Tout le monde se connait, ou presque, et le plus banal des objets, les raisons de son achat deviennent des éléments de l’intrigue.
L’enquête ressemble à la promenade d’un homme nouveau dans le quartier qui le découvre et qui accessoirement mène une enquête.
Il ne cherche pas simplement à résoudre l’affaire, mais aussi, et surtout à comprendre l’histoire de chacun et peut-être faire plus que résoudre un crime.
Dans une société de non-dits, il est celui qui questionne, mais surtout qui écoute avec bienveillance, qui observe et peut-être plus…
Un polar émouvant au rythme lent et qui fait du bien.
Adeptes du roman frénétique, sombre et bourré d’action passez votre chemin.
Bonus
À la fin du roman, on a l’impression de s’être soi-même promené dans Nihonbashi. Vivement que je retourne à Tokyo.
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