Ce tome fait partie d’un ensemble de romans parlant de la “Culture”.
Qu’est ce que la “Culture” ?
Une civilisation galactique promouvant la paix (en son sein nous y reviendrons), la tolérance, l’athésime, … Elle est puissante, étendue et bien que soit disant pacifiste très ingérante vis à vis de ces voisins.
C’est le troisième tome de la “Culture” que je lis.
Le premier : L’homme de Jeux que je conseille même s’il met beaucoup de temps à se mettre en place.
Le second : L’usage des armes qui suit à rebours la vie d’un mercenaire de la “Culture”. Sa narration n’est pas linéaire. Il est plus difficile à suivre.
Je me suis progressivement familiarisé avec cette civilisation presque utopique et à croire en elle. C’est sans doute pour cela que ce fut le plus facile à lire.
C’est lors de ses interactions avec les autres mondes et civilisations que la “Culture” se révèle la plus intéressante.
On suit lors de ce tome un métamorphe (Horza) la combattant pour et avec les Idirans.
Les Idirans semblent des anti-“cultures nés. Croyants” fanatiques, belliqueux au possible, ils sont en guerre contre la “Culture”.
Nous suivons l’épopée d’Horza à la poursuite d’un mental (une entité pensante synthétique issu de la “Culture”). De nombreux rebondissement rendent le récit passionnant.
Je me suis demandé tout au long du récit pourquoi Horza combat la “Culture”. Il est au fond proche d’eux : lui change d’apparence, eux changent de sexe régulièrement. Il est allié des fanatiques Idirans qui, à l’exception de certains membres, le méprisent profondément (le mot est faible). Il ne pourrait être accepté et vivre pleinement qu’au sein de la civilisation de ses ennemis. Ses motivations profondes semblent ténues : il leur reproche la création des machines pensantes.
Il y a donc tout au long du récit une sorte d’ambiguïté d’Horza qui serait prêt à basculer. J’avais envie de lui dire mais laisse tomber ces dingues !
L’ambiguïté fait écho à la “Culture” civilisation pacifiste qui pratique pourtant une guerre longue contre ces civilisations obscurantistes.
Les personnages secondaires vivants ou synthétiques sont comme dans les précédents tomes variés et intéressants.
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