Résumé Editeur
La fin et des moyens - en matière politique - ont toujours entretenu des rapports difficiles. La Culture, société galactique d'un futur lointain, a résolu le dilemme en séparant totalement les deux termes de l'équation ! Dans L'Usage des armes, la main droite ignore ce que fait la main gauche, à l'exception de la Présidente Sma, chargée d'assumer sans faiblesse les basses oeuvres, assurées - morale oblige -, par un service spécialisé. Lorsque des impératifs vitaux nécessitent le recours au mensonge, à la trahison ou parfois à la violence la plus extrême, la Culture confie ses intérêts aux mercenaires de "Circonstances spéciales", recrutés à cet effet. Le mérite de Banks, cependant, c'est de parvenir à mettre en scène un Space opera flamboyant, parfois complexe, qui se refuse au militarisme et s'interroge sur les notions de Bien et de Mal. L'humour n'est d'ailleurs pas absent, au fil des réflexions de robots sarcastiques ou de vaisseaux spatiaux intelligents appelés, par exemple, Canonnière diplomate ! De roman en roman (L'Homme des jeux, Une forme de guerre, Excession), Banks approfondit avec la Culture, et pour le plus grand plaisir de ses lecteurs, l'un des cycles les plus passionnants, les plus originaux et les plus ambitieux de la SF mondiale. Pour lecteur averti. --Stéphane Nicot
Avis
Un grand roman de SF parfois moins accessible que le précédent (L'homme des Jeux - lire l'avis).
Le rythme est cependant beaucoup plus soutenu et on ne doit pas attendre 200
pages pour aborder le vif du sujet.
On suit différents épisodes de la vie d'un mercenaire au service des
circonstances spéciales.
J'étais un peu dans la confusion : chaque chapitre raconte en effet un moment clef de la vie de ce mercenaire. Hélas comme à chaque fois on retrouve un homme, qui n'est pas toujours directement identifiable, plongé dans une insurrection, un conflit et ceci de façon non chronologique. Les chapitres sont parfois tellement différents que j'ai mis quelques pages à comprendre que l'on parlait de nouveau du même mercenaire et non pas d'un nouveau personnage ! Et il faut avoir avancé suffisamment dans le roman pour saisir pleinement la relation ambiguë de la Culture vis-à-vis des autres civilisations.
J'étais un peu dans la confusion : chaque chapitre raconte en effet un moment clef de la vie de ce mercenaire. Hélas comme à chaque fois on retrouve un homme, qui n'est pas toujours directement identifiable, plongé dans une insurrection, un conflit et ceci de façon non chronologique. Les chapitres sont parfois tellement différents que j'ai mis quelques pages à comprendre que l'on parlait de nouveau du même mercenaire et non pas d'un nouveau personnage ! Et il faut avoir avancé suffisamment dans le roman pour saisir pleinement la relation ambiguë de la Culture vis-à-vis des autres civilisations.
Passé cette difficulté, on découvre l'histoire d'un combattant au service de
la culture.
La culture le place, le déplace comme un pion. Elle lui offre une vie
prolongée et se porte à son secours (parfois à la limite). Il est perdu, hanté
par son passé, manipulé, manipulateur.
Au plus le roman progresse, au plus des événements liés à sa vie passée font
surface et le hantent de plus en plus. Un personnage fascinant qui porte bien
des blessures.
Les drones si spirituels et les vaisseaux intelligents sont toujours présents,
mais occupent une place plus marginale.
Je ne spoilerais pas, mais la fin est absolument brillante et fulgurante !
Autres avis
- Gromovar : Arme pas destination
Cet article "L'usage des Armes" est paru en premier sur Post Tenebras Lire