Spin, Tome 3 : Vortex - Robert-Charles Wilson - 4/5

Je m’appelle Turk Findley et je vais vous raconter ce que j’ai vécu longtemps après la disparition de tout ce que j’aimais ou connaissais.
“ C’est par ces mots que commence le premier des dix carnets lignés trouvés dans le cartable d’Orrin Mather, jeune vagabond interné dans un centre d’accueil de Houston.
Ces carnets racontent l’histoire de ce Turk Findley qui, en passant un arc temporel des Hypothétiques, a fait un bond de dix mille ans dans le futur et s’est retrouvé sur Vox, un archipel artificiel sur le point de franchir l’arc pourtant fermé qui fait communiquer Equatoria avec le berceau de l’humanité - une Terre à l’agonie devenue toxique et inhabitable.
Pour Sandra Cole, le médecin en charge d’Orrin, ce récit est un roman de science-fiction plein d’élucubrations sur les Hypothétiques et leur nature exacte, mais certains faits contredisent cette confortable théorie, car Orrin connaît bien un monsieur Findley, un trafiquant très dangereux…
Suite directe d’Axis, Vortex clôt avec une rare audace la trilogie entamée avec Spin, récompensé par le prix Hugo et le Grand Prix de l’Imaginaire.

Première remarque : il faut avoir lu Spin et Axis avant de lire ce roman.
Seconde remarque : Aussi bien Vortex qu’Axis ne sont pas aussi bons et novateurs que Spin.
Vortex : prolonge Axis bien plus qu’Axis prolonge Spin. Alors que dans Axis les personnages de spin sont complètement absents, ici Turk Findley est le personnage central des deux romans.
En fait la série aurait pu être constituée de deux romans : Spin et Axis+Vortex.

Comme pour Axis, le roman est moins long en nombre de pages et en durée de narration.
Je parle de durée de narration, car avec les hypothétiques l’échelle de temps est certes beaucoup plus grande, mais on suit quelques destins individuels humains sur une durée plus courte.

Dans ce tome, les hypothétiques prennent enfin une place plus centrale. Mais, à mon avis, c’est surtout la survie le point central.
Une civilisation a organisé sa survie au moyen d’un réseau interstellaire de “machines”. Comment ce réseau est t’il conscient. Le devient-il ? S’il est “vivant”, comment dans une perspective dont les unités sont l’année-lumière et le million d’années envisage t-il la fin de l’univers?
Vortex a le grand mérite de partir de l’Homme, via un médiateur bien choisi, pour nous emmener aussi loin.
C’est n’est donc pas un aussi bon roman que Spin. Mais il offre des perspectives qui donnent brillamment le vertige !

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