Menacée par un Soleil qui se transformera bientôt en nova, la Terre vit ses dernières années.
Pour la plupart, les hommes ont franchi l’Arc des Hypothétiques et se sont installés sur le Nouveau Monde, Équatoria, notamment dans sa capitale, Port Magellan.
C’est à partir de cette agglomération tentaculaire, hétérogène telle l’humanité, que Lise Adams cherche son père, un scientifique qui a disparu depuis bien longtemps et avait peut-être découvert quelque chose sur l’énigme que représentent les Hypothétiques.
Alors que Lise tient enfin une piste sérieuse, grâce à son ancien amant Turk Findley, d’étranges cendres se mettent à tomber sur le Nouveau Monde.
Et si celui-ci, tout comme la Terre, était condamné à brève échéance ?
J’ai très longtemps hésité à lire ce roman. Pour quelles raisons ?
La première, c’est que Spin, qui le précède, est tout simplement une extraordinaire épopée planétaire, mais aussi humaine.
C’est une œuvre majeure de la science-fiction.
Et la seconde, c’est le fait d’avoir lu des avis assez mitigés sur ce roman comme chez le traqueur stellaire ou chez le cafard cosmique.
Ce dernier parle de “Roman mineur d’un auteur majeur de la science-fiction”.
Alors est t’il mauvais ?
Je vous rassure ce n’est pas un mauvais roman de science-fiction. Il est moins bon certes.
Mais c’est un bon roman. Il faut avoir lu “Spin” avant et, comme le conseille traqueur stellaire, laisser passer un peu de temps avant d’attaquer celui-ci.
Pour ma part, j’ai laissé passer du temps et lu un autre roman de Wilson : Les Chronolithes.
Ce roman est d’ailleurs assez proche en structure à Spin. Il a été écrit avant et par certains côtés est un brouillon réussi, mais pas aussi abouti que Spin.
Revenons à Axis.
L’intrigue est excellente. Les personnages sont attachants pour les personnages principaux et de nombreux personnages secondaires offrent une toile assez complète.
L’histoire générale est cependant beaucoup plus simple et concentrée en rebondissement et en temps.
Le roman ne dure plus des décennies, mais quelques mois ou semaines.
On perd donc en finesse des personnages qui n’évoluent plus autant. Et certains personnages secondaires sont plus sommaires.
On retrouve, un peu trop sommairement, Diane qui était un des personnages centraux auparavant.
Finalement, ce roman est, je pense, comme une passerelle vers le prochain roman.
Une belle passerelle, passionnante et bien écrite, mais un peu courte, et sans détour.
J’ai maintenant hâte de lire “Vortex”.
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