La terre deviens invivable alors on colonise Mars (entre autres) contraint et forcé. Pour accepter leur vie sordide, les colons se droguent avec de la D-Liss et vivent par procuration une vie idéale sur une terre imaginaire. Mais Palmer Eldritch revient de Proxima du centaure avec une drogue encore plus puissante la K-Priss
C’est le livre Dickien par excellence. Celui où toutes les frontières s’effacent.
Palmer Eldritch est t’il encore humain ? Est-t’il un proxien ? autre chose ? leur complice ? ou un résistant ? Vous ne le saurez pas car il n’apparait que dans les visions de ceux qui ont pris sa drogue.
Le K-Priss est très puissante et à l’inverse des autres drogues on ne sait pas vraiment quand l’hallucination se termine. En fait à partir du moment où le narrateur prend du K-Priss on ne sait plus s’il revient à la réalité ou s’il a rêvé y revenir. Suivant le point de vue plusieurs réalités coexistent ou se contaminent.
Quelqu’un va t’il alors contrecarrer Palmer Eldritch et son K-Priss dans la réalité ? dans une des réalités il est mort … mais pas dans toutes.
Philip K. Dick dissémine des indices mais au final c’est au lecteur de choisir sa réalité. C’est ce qui fait la force du roman.
C’est brillamment écrit mais si vous aimez les récits linéaires et limpides passez votre chemin.
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