Le roman précède Le cœur de Kiev.
Nous sommes à Kiev en 1919. Les Bolchéviks ont pris le pouvoir.
La vie change brutalement alors que les combats n’ont pas cessé dans la région.
On suit Samson, jeune étudiant qui voit son père tué devant ses yeux et son oreille tranchée.
Il devient milicien.
On suit Samson dans son quotidien d’enquêteur-milicien débutant.
Dans la ville, tout le monde est perdu. Toutes les règles ont changé. L’arbitraire se met en place.
Les anciennes monnaies n’ont plus cours.
On ne sait plus de quoi vivre, ni comment vivre.
L’approvisionnement est peu fiable. Les logements, les meubles sont réquisitionnés.
Samson va mener des enquêtes. D’étranges enquêtes qui mélangent des ingrédients parfois inattendus comme un os en argent.
Il y a souvent de l’absurde qui surgit (marque de fabrique de l’auteur).
On croise beaucoup de gens ordinaires.
Des enthousiastes, des opposants, des victimes, des profiteurs, des truands, des perdus (beaucoup) et toutes les nuances possibles.
Samson garde son calme, un vrai flegme “britannique” face à des évènements parfois violents.
Cette distance avec les évènements, parfois sanguinaires, est un peu déroutante.
Il vit tout cela très calmement alors que les pénuries, les incertitudes sont partout.
Parenthèse bienvenue : on suit le début de sa relation avec Nadejda.
Bonus
C’est aussi une promenade dans les rues de Kiev (avec une carte en fin de roman).
Quand la guerre sera finie, je me promènerai volontiers dans les rues du roman.
Cet article « L'oreille de Kiev » est paru en premier sur Post Tenebras Lire.
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