Horty fuit un foyer destructif (c’est un fils adopté)
Il trouve refuge dans un cirque. Il y a une troupe de monstres de foire.
Celui qui dirige ce cirque possède et recherche des cristaux étranges.
Ces cristaux créent, quand ils rêvent (?), des copies des choses ou des êtres (humains ?).
Alors qui est humain ? Qu’est-ce qu’être humain au fond ?
Quel est ce jouet d’Horty chérissait tant ?
Le roman possède les ingrédients d’un fascinant roman, pour moi
- Des personnages attachants et complexes. Chacun a son histoire, ses raisons.
- Une peinture toute en nuances
- Une grande part d’ombre
- Une atmosphère : celle des forains est très vraiment très bien dépeinte.
- De l’étrangeté
Et la recette prend, car une question profonde traverse tout le roman :
Qu’est-ce qui fait un être humain ?
Est-ce l’empathie ?
Un passé ?
- Pas assez d’empathie et nous sommes ravalés au rang de “création/copie”
Rêve superficiel d’un cristal ? - Assez de l’empathie et nous sommes un humain …
ou bien le résultat d’un rêve profond d’un cristal ?
Par certain côté il se rapproche du roman de Philip K. Dick “Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques ?”.
Nous ne sommes pas Deckard à la recherche de Nexus 6 à éliminer.
Nous sommes des lecteurs entrainés à la suite d’Horty convaincu que notre propre test d’humanité ne rangerait pas tout le monde dans la soi-disant bonne case “humain”.
De la très bonne science-fiction.
Cet article "Cristal qui songe" est paru en premier sur Post Tenebras Lire