Bienvenue dans le premier tome d’une série efficace de cyberpunk raconté par un androïde.
Dans un monde hyper concurrentiel, explorer une planète est un contrat qui se négocie.
Avec le contrat est inclus un garde du corps cybernétique. Son but ? S’assurer que les clients ne s’entretuent pas, ne meurent pas bêtement.
Hélas les dés sont pipés : il y a une autre équipe sur la planète qui dépasse largement les termes du contrat avec du sabotage, des meurtres…
Le garde du corps, véritable machine à tuer (il s’appelle lui-même « Murderbot »), cache un secret.
Il a hacké le module qui fait de lui un outil obéissant strictement aux humains.
La grande réussite c’est lui : le Murderbot.
C’est le narrateur exclusif du roman, que dis-je de la série.
Il a une personnalité très attachante. Et oui ?
Il porte un regard caustique sur ces humains qu’il faut protéger d’eux-mêmes, des petites bêtes qui rôdent, mais surtout de leurs décisions irraisonnées et dangereuses pour eux-mêmes.
Il marque un attachement pour ses « clients ». Avec son module de contrôle, ils auraient été ses « clients ». Mais sans… Pour une raison qu’il n’explique pas, qu’il ne s’explique pas, il les protège.
Pas seulement électromécanique, mais aussi biologique, il fait preuve de timidité, de maladresse dans ces relations avec ses compagnons humains.
Il préfère, par exemple, garder son armure pour… ne pas révéler son visage !
Il y a beaucoup d’action, mais l’arrière-plan d’hyper capitalisme cyberpunk n’est pas négligé.
Évidemment, l’augmentation de l’humain est le cœur du Murderbot. Cet aspect sera davantage traité dans les tomes suivants.
Car oui j’ai lu les tomes suivants.
Ce qui m’amène aux bémols
Les bémols
- c’est addictif
- c’est rapide : pas le temps de trainer sur la planète pour découvrir ce qui suscite la convoitise
Je l’ai lu en anglais…
Et il est très abordable. Je n’ai pas été noyé sous des termes intraduisibles cyberpunk.
Cela se lit d’autant plus facilement qu’il y a un seul narrateur : le Murderbot.
Autres avis
C’est encore une fois Stéphanie Chaptal qui m’a donné envie de livre cette série et en Anglais avec sa critique
Mais aussi :
Si vous voulez le lire en français…
Je le conseille chez l’Atalante. Il est disponible en eBook sans DRM.
Cet article "All Systems Red - The Murderbot Diaries #1" est paru en premier sur Post Tenebras Lire