Tsukushi - Aki Shimazaki - ★★★★☆

Lors de la fête qui Souligne le treizième anniversaire de sa fille Mitsuba, Yûko découvre une boîte d’allumettes décorée d’une image de tsukushi. Cette figure symbolique, qu’elle trouve “artistique et érotique”, sera le déclencheur d’une série de révélations qui pourraient compromettre l’existence de Yûko et la sérénité de son sentiment familial. Est-il possible que. derrière le rideau de son mariage, “l’apparence d’être un couple importe plus que l’amour” ? Trahisons, doubles vies enfouies dans un silence impénétrable risquent bientôt de bouleverser sa vision du bonheur et le cours de sa vie.

Le livre est court 144 pages.
Comme tous les romans d’Aki Shimazaki, le style est simple sans céder à la facilité.
On suit la vie d’une femme mariée dans un Japon actuel. Malgré sa modernité les mariages sont souvent arrangés. Les convenances et les sentiments s’opposent souvent.
L’équilibre et la sérénité sont parfois difficiles à maintenir au quotidien.
D’autant plus que comme dans beaucoup de romans d’Aki Shimazaki, des secrets enfouis finissent par remonter en entraînant leurs lots de remises en question.
C’est très pudique, mais profond et émouvant (même si moins dramatique et émouvant que les autres romans de l’auteur.
Il est clair que le roman ne plaira pas aux amateurs de sensations fortes, mais ceux à la recherche de la vie d’une femme moderne dans un Japon contemporain.



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