Tous les sept ans, pendant 7 jours sur la planète « La joie de Dante » on obtient ce que l’on désire réellement.
C’est pourquoi elle est interdite à la plupart des peuples de la Fédération.
Il est dangereux de voir exaucées totalement ses prières inconscientes – jusque dans le moindre détail.
Sur cette planète le « dieu » est de chair et de sang. S’il meurt, un nouveau dieu nait de la déesse mère.
Un dieu bienveillant ou malveillant. Ce sont les habitants de la planète qui choisissent consciemment ou surtout inconsciemment.
Vu le danger de cette nuit, peu d’humain restent.
Le roman commence quand trois hommes : deux prêtres et John Carmody.
Deux prêtres, car les religions établies ont peur de cette planète. Ici nul besoin de croire sans voir, dieu s’incarne réellement !
Deux prêtres et un psychopathe, assassin, voleur.
John Carmody va survivre à la nuit et se trouve être impliqué directement dans la naissance du nouveau dieu.
Vous l’avez compris, beaucoup de religion dans ce roman mais traitée avec un angle intéressant.
La religion est ici très concrète, très réelle.
Il y a beaucoup d’action, car les différentes parties s’affrontent directement pour créer « leur » dieu.
L’aspect Science-Fiction est très ténu. La place essentielle est prise par une magie qui dépasse les protaginistes.
Il se glisse dans le récit des questions pertinentes : Qu’est-ce que le bien ? Le mal ? Sont-ils absolus ?
Que se trouve-t-il entre les deux ?
Le bien absolu est-il seulement désirable ?
John Carmody en repenti devient plus profond. Il confronte directement ses valeurs aux désirs, peurs à une planète qui les rend réels.
Bémols
Le roman date et cela se ressent dans la position des femmes dans le récit : il n’y en a tout simplement pas.
John Carmody (attention je divulgâche) revient sur la planète complètement changé : repenti.
Son changement est justifié par une sorte de révélation.
Une révélation suffisamment forte pour John ne cède pas au culte local.
Culte dont il a vu la réalité et pourtant il revient sur la planète en tant que prêtre chrétien.
Cette révélation n’est jamais expliquée, ni même racontée.
Elle m’a semblé très artificielle.
Cet article « La nuit de la lumière » est paru en premier sur Post Tenebras Lire.
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