À la fin du tome précédent, Lovelace l’IA du vaisseau choisit de le quitter dans le corps synthétique en compagnie de Poivre. Dans une trame parallèle, on découvre d’où vient Poivre et comment elle a échappé à sa condition.
Il y a dans ce tome encore de la générosité, de la bonté du tome précédent.
Mais Becky Chambers troque les histoires de tout un équipage contre uniquement deux trames : Lovelace et Poivre. C’est peu pour faire un roman.
Le côté Lovelace est une longue introspection sur sa nature, la relation à son “kit” (son corps), sa place dans le monde.
Le côté Poivre est son long chemin pour échapper à sa condition de fille créée dans l’unique but de trier les déchets (par ce qu’un organique c’est moins cher).
C’est beau. C’est émouvant, mais il manque le “sense of wonder” du premier tome. Plus de voyage entre les étoiles.
Il y a aussi beaucoup moins d’action. Lovelace est absolument hors-la-loi, mais personne ne la dénonce, elle n’a pas besoin de fuir.
On aurait pu imaginer une fuite, une course-poursuite d’une planète à l’autre.
Il n’y a pas vraiment de méchant :
- Poivre échappe très tôt a des machines qui ne font que “garder” les filles. Elles sont dures, mais ce ne sont que des machines avec une fonction.
- Lovelace n’est pas poursuivie par des chasseurs d’IA en liberté
Je vais donc lire le tome 3, mais j’ai peur de nouveau de ne pas retrouver la magie du tome 1.
Il y avait matière avec l’équipage, la situation de l’union galactique de construire encore une aventure fascinante.
Facile à dire me direz-vous !
Peut-être ai-je besoin de noirceur… allons écouter un bon album de black métal
Autres avis
Où le trouver ?
Je recommande 7 Switch :
Cet article "Les voyageurs, tome 2 : Libration" est paru en premier sur Post Tenebras Lire