Le Docteur Silas Coade s’est embarqué pour une expédition en Norvège à bord du Demeter à la recherche d’un mystérieux Édifice.
Ensuite ?
Je ne le vous dirais pas, car comme à la voile, c’est la navigation qui fait le voyage.
Les détours de ce récit sont le récit.
Et donc ne lisez pas le quatrième de couverture qui en dit un peu trop. La couverture anglaise aussi !
La couverture du Bélial est bien meilleure.
Hélas avec l’étiquette « Science-Fiction », vous savez déjà que le roman vous emmènera bien plus loin que les côtes norvégiennes.
J’aurais dû attacher l’étiquette « Récit marin du XIXᵉ siècle ».
Le récit est captivant. Il a tel l’édifice une structure qui va en se complexifiant. Et c’est amené au moment juste.
Au moment, où on s’attend à une simple répétition l’intrigue s’emmêle juste ce qu’il faut.
L’environnement est fascinant avec une touche Lovecraftienne : une expédition dans des terres froides et lointaines ne vous rappelle rien ?
L’édifice vous attire. Quel est-il ? Il fascine. Il fait peur.
Les personnages principaux ont le bonheur d’être peu nombreux.
Et il se crée de période en période un sentiment d’attachement à certains personnages, une proximité soigneusement construite.
Car en fin de compte ce n’est plus l’édifice qui fascine, mais Silas Coade. Le voyage de Silas. Un voyage extérieur/intérieur.
Je cite :
Inversion !
Inversion !
Éversion !
Un « dénouement » touchant qui justement ne dénoue pas tout.
En anglais
Je l’ai lu en anglais.
J’ai eu besoin du dictionnaire (intégré à ma liseuse). J’ai en effet quelques lacunes en vocabulaire maritime !
Surtout quand on parle de voilier du XIXᵉ siècle.
De plus les personnages parlent avec distinction et un peu d’emphase.
Un esprit chafouin y trouverait un manque de naturel.
Mais cela ne dure pas même si Silas Coade aime discuter parfois pour le plaisir de discuter.
J’ai compris pourquoi bien plus tard pourquoi (et non, vous ne saurez rien).
À la vue des autres avis que j’ai pu lire, la traduction française est bonne.
Autres avis
C’est FeyGirl qui me l’a fait découvrir, et de nombreuses personnes l’ont lu bien avant moi.
- FeyGirl
- Lorhkan
- Le Maki
- Un blog destiné à lire ce roman : La Navigatrice de l’imaginaire
- Les reflets de Cédric Jeanneret
- Laniakea
- Chut…Maman lit
- Navigatrice de l’imaginaire
- 233°C
- et évidemment De l’autre côté des Livres pour confirmer que oui, il faut le lire.
Le lire en eBook
Il est disponible en eBook avec DRM en Anglais sur le magasin Kobo.
A cause des DRM, je vous conseille donc plutôt l’e-Book du Bélial en français chez 7 Switch.
Cet article « Éversion » est paru en premier sur Post Tenebras Lire.
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