Après
le tome 1 : dieu est mort, son gigantesque cadavre a été remorqué jusque dans les glaces arctiques,
le tome 2 : le procès de dieu pour crime contre l’humanité en vue de faire cesser sa conservation,
le tome 3 : le corps de dieu s’est “décomposé”, après une “ascension” son crâne flotte en orbite. L’occident est alors en proie au nihilisme. Les gens voient la mort s’emparer d’eux sous la forme de leur double spectral. La société sombre dans le chaos. Tout n’est pas perdu. Il existe peut-être un traitement.
Avis
Et oui le tome 3 est en quelque sorte un post apocalyptique religieux.
On suit une mère qui traverse l’Amérique du Nord pour essayer de sauver son fils.
Le traitement est un culte. Une sorte de religion qui vise à vaincre la mort par un culte à la jouissance de la vie.
Mais qui dit culte dit tromperie, dit “prophète”, dit oppression.
Mais le fond du roman, quel est-il ?
C’est un voyage initiatique. Celui d’une mère qui traverse une société qui s’effondre. Tout le monde voit sa propre mort approcher. Peu de raison de continuer une vie normale au service du capitalisme dans ces conditions.
Il y a de l’espoir et de la place pour l’homme réconcilié avec lui-même avec son intelligence.
C’est aussi, je pense, une invitation, une espérance : l’espoir d’une humanité adulte débarrassée du père créateur.
Si les réalisations d’un dieu dualiste sont discutables, celles de l’homme peuvent être porteuses d’une sorte de rédemption.
Sous une forme humoristique et épique, c’est, je pense, le message de l’auteur.
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