Bilan mitigé pour cette lecture. Pourquoi ?
Le roman repose sur le service d’une boutique de location de chat pour trois jours.
Ce que cela implique comme mal-être pour le chat est évacué par une pirouette : « il lui faut sa couverture et tout ira bien ».
Il est peu convaincant qu’une couverture suffise à compenser le déracinement permanent d’un chat.
Chaque chapitre est une location de chat.
On découvre une famille, un couple, une personne différente à chaque fois.
Certains chapitres sont beaux, émouvants et profonds en restant courts.
D’autres laissent indifférent.
D’autres m’ont laissé perplexe. Un chat, Trois jours pour changer le cap d’une vie ?
Le roman est-il paru sous forme de feuilleton ? Je me le demande.
Toutes les histoires en disent long sur la société japonaise, ses névroses.
Pour avoir un enfant, il faut se marier.
Marié, il faut avoir un enfant.
La société juge cruellement ceux qui ne prennent pas le chemin tout tracé.
Surtout les femmes qui sont sommées de rester sur le chemin : mariage, enfant, maison.
Le mari doit pourvoir aux besoins alors que l’emploi à vie n’est plus qu’un rêve du passé.
Je suis un peu rude avec ce roman. Suis-je trop cynique ? Est-ce le mauvais moment pour cette lecture ?
En eBook
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