Un homme seul parcourt sa ville natale. Il prend soin de sa mère mourante et a refusé de quitter ce village qui fait partie de la zone d’exclusion autour de Fukushima.
Un court roman sur un promeneur solitaire : Yôhei. Il déambule physiquement dans sa ville natale et mentalement il se remémore son enfance.
C’est un roman tout en retenue des sentiments. Le narrateur plonge petit à petit dans sa propre enfance. Il approche un évènement dramatique.
L’impermanence imprègne tout le récit : de la ville, de la société humaine, des relations, de la vie.
Quelques rencontres vont amener le narrateur à accepter ce qui c’est passé, à accepter de le dire, et plus important de se le dire.
C’est aussi un témoignage sur ces personnes déracinées de leur propre village. Où, comment peux-tu vivre si ta propre maison t’es interdite ?
Mon avis semble dépeindre un récit déprimant, n’est-ce pas ?
Mais
Mais
grâce à une douce retenue et une grande pudeur, le roman évite les pièges d’un sentimentalisme excessif pour nous faire partager une tranche de vie.
Loin des chiffres, des images, d’un nom « Fukushima », un pont vers des vies bouleversées.
Un roman qui aborde la mort. La peine est présente, mais il y a une sorte d’acceptation. La mort est naturelle. Elle est acceptée au milieu de toute cette impermanence.
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