Un bon polar japonais contemporain avec quelques défauts.
La trame du roman se déroule sur deux époques.
Les personnages principaux et secondaires sont assez nombreux. De plus ils sont parfois appelés par leur nom et prénom et parfois l’un des deux.
Il y a une liste des personnages avec chacun une brève description, mais sauter en fin de livre quand un nouveau chapitre commence casse un peu l’immersion de lecture.
Et encore ! Ayant un peu l’habitude des prénoms japonais, je détermine de suite si c’est un prénom féminin ou masculin.
Et oui deux époques et de nombreux personnages, m’ont laissé un peu perdu parfois.
Mais il faut justement bien suivre les protagonistes, car leurs relations connues, oubliées ou masquées sont le moteur de l’intrigue
Mais de quoi parle le roman ?
De meurtres en séries qui semblent liés au milieu des “Hôtes” et “Hôtesses”.
Leur métier ? Faire payer leur compagnie a des hommes ou des femmes.
Évidemment la frontière est fine avec la prostitution.
Une effrayante solitude imprègne tout.
Apparences, masques sont des armes. Rares sont ceux qui percent l’armure des autres.
D’anciens traumatismes vont refaire surface de la plus terrible façon. Tellement de non-dits ! de non avoués !
Un de ces traumatismes est l’ijime (“brimades” à l’école, au travail) pour tous ceux qui sont désignés comme différents.
Être une femme, être étranger (même “à moitié”), être moins aisé, ne pas être à la mode… autant de prétextes pour harceler jusqu’au suicide dans une indifférence générale
Le décor est un décor que j’aime : Tokyo.
eBook
Je l’ai lu en eBook et j’ai regretté que l’éditeur n’en profite pas par mettre des notes explicatives sur les mots japonais du récit. Devoir chercher en fin de volume est fastidieux.
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