J’ai lu plusieurs romans de Yukio Mishima. J’avais besoin de réconcilier ces lectures et la fin de sa vie (une tentative ratée de coup d’État et un suicide par seppuku).
Le présent livre est un essai sur le «Hagakure» un livre ancien traitant de la voie du samouraï.
Avez-vous besoin de lire le «Hagakure» avant ?
Non, Mishima en cite de larges passages et la présente édition en donne des “livres” entiers en deuxième partie.
Qu’ai-je découvert de Mishima ?
Sa fascination pour «Hagakure»
Son attirance pour une éthique de vie toute entière tournée vers la condition, l’apprentissage de samouraï, et le service de son Daimo.
Sa fascination pour la mort.
À propos de mort il ne manque pas de souligner la différence de perception entre l’occident et le Japon.
La mort n’y a jamais été représentée comme une “grande faucheuse”.
Presque tout au long du Hagakure, le lecteur est exhorté à se préparer à la mort, mourir dans l’honneur, être prêt en tout temps à mourir. Je découvre un Mishima fasciné par d’anciennes valeurs, par l’obéissance, l’honneur, la hiérarchie.
Sur un plan plus positif, c’est aussi une quête de l’amélioration continue, de l’entrainement, de l’humilité, de la modération, de relation respectueuse. Quelques points de vues et recommandations sont de façon paradoxale très contemporains.
J’ai donc découvert une partie du «Hagakure» qui prône des valeurs de perfectionnement et de sacrifice.
J’ai découvert la fascination pour ces valeurs parfois mortelles.
Je serais dorénavant circonspect si j’entends des personnes, mouvements se réclamant d’une morale, éthique ou tradition Samouraï.
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