L’idée de base est bonne et originale : une société de “pompes funèbres” (version multi-planétaire) envoie un de ses employés évaluer la “bêtise” qu’ils ont commise sur une obscure planète. Cette planète se recouvre de minéraux (comme du quartz) jusqu’à l’engloutissement probable.
C’est une idée originale, mais les habitants de la planète réagissent de manière trop bizarre : d’une façon trop caricaturale et obstinée (jusqu’à la mort !).
Certains ont pu constater pendant des années, voire des décennies, le manque de succès, la vanité de leur projet, le danger pour leur vie… et pourtant, ils restent des fanatiques obstinés (et qui survivent).
Au fur et à mesure du parcours sur la planète, on croise des groupes humains incroyables, mais peu crédibles en fin de compte. Cela gêne la lecture.
En résumé
Serge Brussolo ne manque pas d’originalité, mais ce roman manque de crédibilité.
Vous allez me dire que “La Mélancolie des sirènes par trente mètres de fond” en manque aussi. Certes… mais ce roman est dans l’onirique, tandis que “Ce qui mordait le ciel” est un roman de science-fiction “classique” qui, de ce fait, cherche à être crédible.
Recommandation
Je n’ai lu qu’un autre roman de Serge Brussolo. Il est bien meilleur ! Beaucoup plus cauchemardesque et oscillant entre rêve et réalité. Il serait dommage de passer à côté d’un auteur ayant visiblement beaucoup d’idées et un bon style.
Je recommande donc beaucoup plus.
Lisez ma critique “La Mélancolie des sirènes par trente mètres de fond”
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