Un jeune garçon au seuil de l’adolescence raconte un week-end en famille. Des gestes anodins, deux jours simples.
On aurait pu avoir un tableau lumineux à base de coups de pinceaux impressionnistes.
Nous l’avons, mais le talent de Vicent Almendros est de distiller avec un très grand soin des taches sombres dans ce tableau qui aurait pu tomber dans le banal.
Il y a sous les apparences de retrouvailles en famille, un malaise sous-jacent.
Le narrateur va peut-être être renvoyé de l’école.
Il perçoit son évolution physique et psychique comme celle d’un monstre en devenir.
Il y a la mère qui a beaucoup à reprocher à son fils.
Il y a la cousine Chloé.
Il y a les grand-parents avec un grand-père taiseux et amnésique.
Il y a surtout l’ombre du père mort dans un accident.
Pas de grande révélation à la « Festen ».
C’est surtout une atmosphère lourde, poisseuse.
Beaucoup de non-dits, de choses tues.
L’écriture subtile nous laisse entre appréhension du pire et désir d’en savoir plus.
Il distille une tension sous un soleil de début de l’été.
Autres avis
- Merci à Des Livres Rances pour la découverte.
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