Zoulag, Chroniques des jours d'après - Stéphane Desienne - 4/5

Une simple morsure suffisait à expédier n’importe quel individu au purgatoire de la faim éternelle

Et oui c’est avec bonheur que je me suis replongé dans l’univers de Zoulag ! Mais quel univers ? Petit résumé personnel :

L’humanité a fait face à l’apocalypse zombie.
Elle a survécu au prix de millions/milliards de morts.
Il reste des zombies, contenus, parqués dans quelques endroits de la planète.
Mais la nature humaine étant ce qu’elle est, ces horreurs suscitent la convoitise et les trafics.
Pourquoi faire ? À quel prix ?
Partez aux quatre coins de la planète le découvrir.
Les dangers sont nombreux.
Les trafiquants sont-ils plus ignobles que les trafiqués ?

Ce roman comporte quatre parties. Les deux premières furent éditées par « Walrus ».
Introuvables aujourd’hui, elles sont rassemblées avec deux autres « épisodes » en un seul roman.
Rassurez-vous les parties ne sont pas disjointes. Il y a un lien entre toutes. Et il y a une intensité qui va crescendo.

Partie 1 : Le syndrome finlandais

Cette partie est parue initialement sous forme d’une nouvelle. Cela a influé mon avis. Retrouvez ma critique de l’époque : Zoulag: Le syndrome finlandais

Partie 2 : La filière sibérienne

Une autre partie, elle aussi initialement sous forme de nouvelle. Plus étoffée et installée dans un monde établi elle m’avait emballée.
Mon avis de l’époque (2017 quand même) : Zoulag : La filière sibérienne

Parties 3 et 4

Ces deux parties sont plus longues. Elles donnent une cohérence globale au livre.
Il est toujours réconfortant que même diminuée, presque détruite, l’humanité garde ses bonnes valeurs : inégalités, exploitation, recherche du profit.
On voyage avec ce roman !
Après la Finlande, la Sibérie, nous voilà à Singapour et dans le Grand Nord canadien.

Il y a :

  • beaucoup d’action
  • sommes toute peu de personnages ce qui permet de bien suivre l’action et de donner du temps pour parfois un peu de rédemption (ou pas !)
  • de fabuleux décors : un bâtiment iconique de Singapour, les grandes étendues canadiennes…
  • une utilisation intéressante des zombies
  • une humanité vraie, car toujours prête à exploiter son prochain

Les séries sur le mode « nouvel endroit — on est sauvé — mais c’est des dingues — zombies — fuite » et « bis repetita » me fatiguent.
Ici c’est bien écrit, avec la bonne dose d’action et on fait autre chose que d’être pourchassé par des hordes ! Il était temps d’exploiter cette « bonne » matière première de Zombies pour en tirer quelque chose. D’ailleurs, en tirer quoi ? J’aimerais en savoir plus. Les pistes ouvertes méritent des prolongations.

Où le trouver ?

Chez l’excellent éditeur “Editions du 38” ou en eBook, chez mon dealer : 7 Switch



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