Un livre passionnant et surprenant.
C’est un ouvrage de vulgarisation sur la vie des rivières : les plantes, les animaux et les humains qui y sont encore liés.
La surprise vient de la place laissée au rêve, au conte, à la poésie.
Le tout forme un livre qui mêle onirisme et science — un mélange très équilibré.
J’ai beaucoup appris sur l’écosystème des rivières, sur les flux qui le composent.
Les insectes ou les poissons qui remontent ou descendent la rivière sont bien plus qu’ils n’en ont l’air.
Le plus anodin des insectes peut porter avec lui tout un pan de vie !
L’auteur retrace ce qu’était la vie des rivières — un passé oublié de l’Europe.
Un oubli du paysage.
Un oubli des hommes.
Nous avons tant perdu, tant saccagé.
L’auteur part en Amazonie à la rencontre des derniers humains qui vivent avec la rivière.
Ils sont les derniers détenteurs de pratiques incroyables : ils changent la couleur des plumes des perroquets avec des poisons tirés de grenouilles.
Et bien d’autres encore.
Dans la forêt inondée, je vois un homme qui, en sifflant, parle aux poissons. Et j’entends les poissons qui l’écoutent.
En conclusion
Une véritable invitation à renouer nos liens avec les rivières. Une re-découverte.
Cet article « La Truite et le perroquet: Confidences du peuple des rivières » est paru en premier sur Post Tenebras Lire.
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