Parasites - Nicolas Framont - ★★★★☆

Nous sommes dans un aquarium néo-libéral.
Nous mangeons, nous respirons, nous nageons dans une eau saturée du discours capitaliste débridé (et certains plus que d’autres).
Voici un essai de première nécessité pour changer notre regard sur le monde qui nous entoure.
Nous nageons littéralement dans un discours global qui permet l’accaparation des richesses.

Le propos du livre

  • Oui, la lutte des classes n’est pas un fantôme du passé
  • Oui, les valeurs du néolibéralisme sont partout vantés et les discours autres sont tout simplement moqués ou invisibilisés.
    Je vous recommande la lecture de l’essai : « Un “petit” candidat face aux “grands” médias ».
  • Oui, nous avons tous internalisé le discours dominant

Le livre déconstruit le storytelling des milliardaires qui ont bénéficié souvent des largesses ou faiblesses du gouvernement.
De nombreux domaines sont abordés : le travail, les médias, l’injonction au bonheur individuel, les modèles de sociétés.

Tout est sourcé.
Je le relirai. Je lirai les sources citées.

Deux citations

Nous ne vivons pas et nous n’avons jamais vécu dans une économie de marché : nous vivons dans une économie du rapport de force, où les plus forts font la loi avec l’aide de ceux qui sont censés la produire et la faire appliquer de façon neutre et impartiale. Tantôt les moyens sont subtils et pacifiques, tels le lobbying et les pantouflages polis auxquels on assiste en ce moment, tantôt ils sont brutaux et violents, à l’image du processus de colonisation où la bourgeoisie européenne, soutenue par ses États, est venue s’emparer des ressources et des corps issus des autres continents.

L’avenir n’est pas tout rose, mais au moins, il nous appartient.

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